Fichier 7

Notre vignoble

FICHE D’IDENTITÉ

Domaine La Florane : 75 hectares, dont 38 hectares de vignes et 37 hectares de bois, oliviers et lavande

DEUX TERROIRS

Appellation Côtes-du-Rhône Villages Visan
24 hectares
Altitude : 280 à 380 mètres
Terroir : vallon exposé plein sud – « Coste chaude » en provençal (coteau ensoleillé).

Appellation Côtes-du-Rhône Villages Saint-Maurice
14,5 hectares et autant de bois (anciennement Domaine de l’Échevin)
Altitude : 380 à 410 mètres d’altitude
Terroir : plateau argilo-calcaire, avec lit de galets roulés exposé nord/nord-est

TERROIRS & PARTICULARITÉS

Clos végétal, ceinturé de genêts, de chênes centenaires (verts, blancs et même quelques truffiers), d’oliviers… Encépagement varié en parcellaire.

FORMATION DES 2 TERROIRS

expliqué par le Géologue Georges Truc

Les atouts du terroir

Le terroir de Visan est une gamme sur laquelle chaque vigneron joue sa partition.
24 000 millénaires ont fait de notre terroir ce qu’il est aujourd’hui.
Tout commence au Miocène. La mer Méditerranée recouvre la Vallée du Rhône, à la rencontre des rivières dévalant les jeunes montagnes de La Lance et du Ventoux, apportant avec elles de grandes quantités de sables et d’argiles captés par les courants côtiers.

Ces dépôts en précèdent d’autres :

Des alluvions du quaternaire, plus caillouteux, amenés par les rivières qui bordent ou traversent la commune aujourd’hui (Lez, Aygues, Corone, Hérein). Accumulés sur 600 m d’épaisseur, ils comblent la mer et forment aujourd’hui des grès très tendres, ou safres, qui arment la base des collines viticoles de notre terroir.
Une couche de 100 m de graviers et d’argile, étendue par les rivières il y a 10 millions d’années.
Une composition tout en finesse.
Cette longue histoire a donné à notre terroir une composition tout en finesse, entre terrains sablonneux, argilo-calcaire, et caillouteux.

Partout demeurent plusieurs qualités fondamentales :

Une bonne aération du sol pour un drainage efficace sans altération de l’alliance nutritive entre terre et vigne.
L’effet calorifuge des galets qui protège les ceps des coups de froids.
Une réserve hydrique persistante que les argiles rendent aux raisins à mesure de la montée des chaleurs.
À ces trois vertus des sols visanais répondent trois vertus du ciel :
Un Mistral puissant qui assainit le vignoble.
Des pluies à la saisonnalité très marquée (printemps et automne).
Un soleil abondant lors de deux saisons sèches (une brève en hiver et une prononcée en été avec des températures très chaudes).

MODE DE CULTURE

Viticulture en agriculture biologique et biodynamie (certificats Demeter et Biodyvin).

VIGNERONS

3e génération : Adrien Fabre et son père François

VISAN

Propriété des Templiers, Visan devient une terre papale en 1344 et s’inscrit ainsi dans l’Enclave des Papes pendant près de cinq siècles. Le pape Clément VI, après de longues tractations, échange Visan contre une remise de dettes avec le dauphin Humbert II. Visan est définitivement rattaché à la France par décret en 1793, au sein du département du Vaucluse et dans le canton de Valréas.

Ont été conservés l’enceinte pontificale et l’ensemble des très beaux hôtels particuliers de styles Renaissance et Baroque. Visan dispose encore d’un beau noyau historique au vieux village, situé à 276 mètres d’altitude et culminant à 397 mètres. Si vous venez nous voir, visitez la rue des Nobles !

Dans la chapelle Notre-Dame-des-Vignes, on trouve, dans un des arceaux du chœur, les termes « prosuerunt me custodem in vinae », « ils m’ont placée là, gardienne de leur vigne ».

En 1966, Visan devient Côtes-du-Rhône Villages.

SAINT MAURICE

Saint-Maurice évoque un officier romain, Mauritius, chef de la légion thébaine issue de l’Égypte. Il fut converti au christianisme en même temps que ses soldats. Plutôt que de renier la parole de paix qu’il avait donnée aux adversaires chrétiens du régime impérial de Maximien, il refusa de les combattre. Sa cohorte fut décimée et Mauritius fut martyrisé au début du IVe siècle. Le petit village de Saint-Maurice s’est ensuite construit autour d’un vignoble gardé par les plus fiers des centurions chrétiens.

Déjà présente à l’époque gallo-romaine, la vigne s’est surtout développée au XIVe siècle, alors que ce bourg était propriété des « Dauphins ». Au XVIIIe siècle, les vins de Saint-Maurice étaient réputés grâce au cépage « Tinto » (Mourvèdre) et au Xérès, que l’on cultivait au milieu des oliviers.

En 1952, Saint-Maurice est classé dans la famille des Côtes-du-Rhône.

En 1964, Saint-Maurice devient Côtes-du-Rhône Villages communaux.

Étagé en coteaux, exposé nord-sud, il bénéficie d’un ensoleillement maximum et se trouve à l’abri du vent dominant, le mistral.